Au chevet de l'âme ou La Psychologie Clinique
- Inès Odry
- 7 mai 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 juil. 2018

La vie-combat, la vie-loterie, la vie-espoir, la vie-fuite, la vie-deuil, la vie-solitude, la vie-échec… Et pour toutes les autres…
La psychologie clinique vient s’asseoir au chevet de ces vies. A l’écoute de leur histoire, de leurs doutes et de leurs désespoirs, de leurs désirs, de leurs angoisses aussi… La psychologie clinique les laisse tout dire, ce qui est correct ou pas, ce qui est bon ou pas. La psychologie clinique ne juge pas, elle n’intervient pas pour dire ce qui est bien ou ce qui ne l’est pas, elle accepte toutes les vies, y compris celles qui se cachent. Elle ne conseille pas, elle n’est pas conseillère ni morale : elle ne te dit pas quoi faire car elle pense que cette réponse ne lui appartient pas. Elle écoute tous ceux qui sont bien ou mal entourés et qui se sentent seuls ou incompris malgré tout.
Elle écoute sans juger. Elle aide sans conseiller. Elle soutient sans être une amie.
Quelle drôle de bête cette psychologie clinique…
Elle ne te connaît pas mais elle t’écoute assez pour comprendre les tendances qui s’opposent en toi, le chemin de vie que tu braves et les obstacles qui reviennent comme pour signifier que la boucle n’est pas encore bouclée.
Nombreux s’imaginent que la psychologie clinique est une capacité innée : tendre l’oreille, bien penser et paf ! on a dompté la psychologie clinique. Ils pensent que chacun peut être un psychologue clinicien, qu’il ne suffit qu’un peu de ci un peu de ça. La recette de la psychologie clinique n’existe pas. La psychologie clinique est une science, elle est rigoureuse, elle s’apprend, elle demande du temps, des années de formations et de pratique, elle ne finit jamais de s’apprendre. On est loin de la recette traditionnelle du boulgui-boulga qui paf ! fait des chocapics. Elle est un métier.
Pour toutes ces vies-détresse, vies-cœur-lourd, vie-chagrin, vie-coup-de-blues, vies-panique ou vies-stressées, la psychologie clinique exige le meilleur. Elle est au cœur de l’être humain, elle a confiance en ses ressources, ses capacités, elle a confiance que tout est déjà en lui, qu’il suffit de lui tendre la main, de pointer du doigt ce qui l’anime et qu’il a perdu de vue, ou encore de remonter le rideau qui cache une partie du paysage…
Etymologiquement : psychologie vient de âme et discours ; clinique vient de clinice « au chevet du malade »…. J’aime l’image qui me vient du psychologue clinicien au chevet de l’âme…
Inès Odry
22 Juin 2015
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